Eva Joly « tient le cap »

En meeting le mercredi 28 mars à Talence, Eva Joly a fait preuve d’un étonnant méa-culpa sur sa campagne présidentielle. Pour la première fois, la candidate écologiste reconnait elle-même avoir été  » mauvaise ».

Eva Joly est une bête blessée. Blessée par les sondages, qui ne la créditent que de 2% d’intentions de vote, et par certains membres de son parti. Mais qu’importe, elle a décidé de poursuivre son chemin et ce, même si elle « n’est pas formatée comme les autres responsables politiques de cette présidentielle ».

En visite dans le bassin d’Arcachon, l’ancienne magistrate a reconnu pour la première fois sa difficulté à faire exister les thématiques écologique dans la campagne : « Quand je vois que le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Français et l’écologie la dernière, je me dis que j’ai été très mauvaise et que je n’ai pas réussi à faire comprendre » les enjeux écologiques, a-t-elle regretté. Mais la candidate s’interroge : « Parce que j’ai bien compris que le changement, c’est maintenant ; mais le vrai changement, c’est pour quand ? ».

Raillée par certains tenors du parti qui auraient bien aimé qu’elle se retire de la présidentielle, Eva joly tient bon et se pose en « femme de convictions » car « le vrai changement, c’est l’écologie ». « Voilà pourquoi il faut une candidate écologiste : nous sommes les seuls à défendre un vrai programme de transformation de notre société » ajoute-t-elle, tordant le cou à ses détracteurs.

Visiblement revigorée, la candidate EELV a appelé ses partisans à « renverser le cours de cette campagne ». « Entamons dès ce soir la reconquête électorale » s’est-elle exclamée. N’en déplaise à certaines personnes, Eva Joly « trace son sillon » et ne compte pas s’arrêter en chemin.

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