« Le seul arbitre, ce sont les français » selon Sarkozy

Nicolas Sarkozy réfute l’idée de voir dans le FN un arbitre du second tour de la présidentielle.

« L’arbitre du second tour, comme l’arbitre du premier tour, il n’y en a qu’un seul » a expliqué au journalistes de France 2 ce matin. « C’est pas les sondeurs, c’est pas les observateurs, c’est pas les commentateurs, ce sont les Français et les Français sont libres (…) C’est pas Mme Le Pen. Mme Le Pen n’est pas plus propriétaire de ses voix que moi » a-t-il dit.

Selon le président-sortant, le score élevé de Marine Le Pen au premier tour ne serait que la conséquence de la crise économique qui frappe le pays depuis 2007. « Il n’y en a pas un seul qui pense que Marine Le Pen est en mesure de gouverner ou de diriger la France », a-t-il déclaré. « C’est une façon de dire à l’ensemble des autres responsables : ‘Tenez compte de notre situation’. Pour répondre à cela, il faut leur dire précisément ce qu’on va faire ».

Le président-candidat continue sa stratégie de récupération de l’électorat du Front National en abordant les grands thèmes de l’extrême-droite, notamment sur le contrôle des frontières, « l’assistanat » et une baisse drastique de l’immigration en France.

« Depuis le début de la campagne, je dis le mot frontière c’est pas un gros mot, c’est une erreur d’abaisser les frontières (…) quand l’Europe ne défend pas les siennes », a-t-il dit. « Je dis, nous ne pouvons pas continuer à recevoir autant de personnes étrangères chez nous. » Nicolas Sarkozy a exprimé une nouvelle fois son souhait de « n’accepter sur le territoire français que ceux qui parlent la langue et souhaite faire passer un examen à toute personne avant son entrée en France, même pour le regroupement familial ».

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