François Fillon ne désespère pas de rester dans la course pour 2017

Candidat déclaré depuis de longs mois pour les primaires de l’UMP visant à élire celui ou celle qui se présentera à la prochaine présidentielle, François Fillon continue d’exposer son futur programme dans la presse.

L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy ne se laisse pas abattre malgré des sondages peu favorables à sa candidature. En effet selon le dernier baromètre TNS-Sofres du mois de février dernier, François Fillon stagne sous la barre des 30% d’opinions favorables. Motivé comme jamais, il a exposé de nouveaux points de son programme pour 2017 dans les colonnes du quotidien Le Parisien, portant notamment sur les aides sociales et la politique du logement.

« Je veux aller jusqu’au bout d’un projet global, caractérisé à chaque fois par la recherche d’une rupture pour libérer la France », explique-t-il d’entrée de jeu au journaliste. Il ajoute qu’il croit « au pouvoir des idées. On ne changera pas la France avec nos vieux logiciels. J’ai engagé une démarche de fond. C’est la seule façon d’arriver à terme à un projet qui soit réellement crédible. Ce qui compte c’est de travailler et d’être exemplaire ».

Les aides sociales dans le viseur de Fillon

Concernant les diverses aides versées aux plus démunis, rappelons que la France compte 8,5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, François Fillon souhaite appliquer de nouvelles réformes afin de pouvoir mieux contrôler et gérer les dépenses de l’Etat. « Je propose de tout changer et de remplacer toutes les aides sociales par une prestation sociale unique dont le montant serait variable pour tenir compte des situations individuelles. Cette prestation sociale unique serait gérée par les départements. Cela aurait l’avantage de la simplification, de la transparence et permettrait de lutter efficacement contre la fraude et de s’assurer que les revenus de l’assistance ne soient jamais équivalents à ceux du travail », explique l’ancien ministre.

Concernant la politique du logement du quinquennat de François Hollande, Fillon n’y va pas par quatre chemins et considère la Loi Duflot comme étant « la plus néfaste votée depuis le début du quinquennat de François Hollande ». « Je veux supprimer l’encadrement des loyers, et mettre en place un contrat de bail en ligne, facile d’accès, avec des avantages fiscaux pour les propriétaires qui proposeront les loyers les plus bas », propose-t-il comme alternative.

Les 20% de logements sociaux obligatoire remis en cause ?

Dans le même temps et comme le souhaite de nombreux syndicats patronaux du bâtiment, il propose de revenir sur des normes, environnementales notamment, qui freineraient l’activité de la construction et souhaite revoir la fiscalité afin de redynamiser le secteur.

En plus de revenir sur la loi Duflot, il propose par ailleurs de remettre à plat la politique du logement social en remettant en cause la loi SRU. « Je veux transférer aux intercommunalités la responsabilité de gérer la politique du logement et d’attribuer les logements sociaux dans la plus grande transparence. Il s’agit de prendre en compte les disparités sur le territoire plutôt que d’imposer arbitrairement les mêmes règles pour les zones tendues et pour les autres. Pour le cas particulier de la région parisienne, où la situation est très tendue, je propose d’appliquer l’objectif de 20% de logements sociaux sur les constructions nouvelles et non sur le stock », a-t-il encore avancé.

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