La loi organique de 1962, modifiée en 2006, stipule plusieurs points pour pouvoir prétendre aux plus hautes fonctions de l’État français. Plusieurs conditions primordiales sont requises et donc obligatoires pour être un candidat à la Présidentielle 2017.
Des conditions particulières pour être candidat
Premièrement, il vous faudra déjà avoir la nationalité française et avoir la majorité, soit être âgé d’au moins 18 ans. Il faut également être électeur et ne pas avoir été privé de ses droits d’éligibilité dans le cadre d’une décision prononcée par la justice, comme cela peut arriver parfois pour certains élus dans des affaires de corruption ou d’abus de biens sociaux.
Les personnes placées sous tutelle ou sous curatelle ne peuvent pas se présenter à une quelconque élection, qu’elle soit présidentielle, législative ou cantonale. Il faut en outre avoir aux obligations imposées par le code du service national. Et pour finir, il fait faire preuve de « dignité morale », notion floue donnée par la loi et dont aucune précision n’est apportée dans les textes.
Pour ce qui concerne les formalités, trois points obligatoires sont demandés par la Constitution française.
Se présenter à la présidentielle demande de la transparence
Un de ses formalités est bien connue des Français, puisque couramment relayée dans les médias, il s’agit bien entendu des fameuses « 5oo signatures ». Toute personne souhaitant pouvoir se présenter à l’élection présidentielle devra obligatoirement recueillir 500 signatures d’élus de la République d’au moins 30 départements différents ou de collectivités d’outre-mer. Précision importante, ces signatures ne devront jamais dépasser un dixième dans un département ou dans une collectivité d’outre-mer donnés. Ceci dans le but d’avoir lors de l’élection des candidats « d’envergure nationale » représentante d’une certaine partie de l’opinion nationale. Cela permet aussi d’éviter les candidatures un peu fantaisistes.
Le second point est le dépôt sous pli scellé auprès du Conseil constitutionnel de la déclaration de patrimoine du potentiel candidat à la fonction suprême de l’État. Cette formalité entre dans le cadre de la loi sur la transparence de la vie politique. En outre, cette déclaration sera renouvelée en fin de mandat présidentiel, soit cinq ans après la victoire au scrutin présidentiel.
Un compte de campagne devra obligatoirement être déposé auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui vérifiera dans les deux mois suivant le scrutin la régularité des entrées et des sorties d’argent dans le cadre de la campagne.
Avant de vous présenter, découvrez le rôle du Président de la République.