Les ralliements font grincer des dents du côté de l’UMP

Les ralliements de plusieurs personnalités d’ouverture à François Hollande ne font pas que des heureux du côté de la majorité .

La pilule a du mal à passer pour certains cadres de l’UMP. Dans l’oeil du cyclone, Martin Hirsch occupe la pôle-position. L’ancien haut-commissaire aux solidarités actives a en effet annoncé qu’il ne voterait pas pour le chef de l’Etat. Après Nicolas Sarkozy, qui a critiqué « le moment » et « l’élégance » de sa prise de distance, François Fillon a lui ironisé sur ce soutien tardif. « Je trouve qu’il n’est pas rancunier avec François Hollande et les socialistes qui n’ont rien soutenu des réformes qu’il a faites » a ainsi déclaré le Premier ministre au micro de BFMTV.

Pourtant, s’il y’en a bien un que cela arrange, c’est Jean-François Copé. Le maire de Meaux, qui entretenaient des relations difficiles avec son homologue du gouvernement, n’y est pas allé par le dos de la cuillère : « Je ne peux pas dire que j’aie été peiné. Aucune surprise au vu de la nature.. ». Le secrétaire général de l’UMP n’a en revanche pas caché sa déception après le revirement de Fadela Amara : « C’est une grande déception (…) J’ai été très peiné de voir la position qu’elle a prise. » Christine Boutin, s’est-elle montrée beaucoup plus virulente sur Twitter à l’encontre de l’ancienne secrétaire d’Etat à la ville : « Fadela, tu me fais honte. » À l’UMP, on est donc pas près d’oublier.

 

Laisser une réponse

x

Check Also

Européennes: Marine Le Pen veut « tout remettre sur la table » sans quitter l’euro

Marine Le Pen présente lundi son manifeste et ses propositions en vue des ...