Marion Maréchal-Le Pen reconnaît une « déception » et appelle à la « réflexion »

Crédit AFP/Archives – By GEOFFROY VAN DER HASSELT

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a reconnu dimanche soir « une part de déception » après la victoire d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle et a appelé à mener une « réflexion » sur la stratégie menée pendant la campagne par son parti.

« Il y a forcément une part de déception, ce serait malhonnête de dire le contraire », a reconnu Mme Maréchal-Le Pen sur BFMTV, regrettant que les Français aient « choisi la continuité, la continuité avec le quinquennat de François Hollande ».

« Il nous faudra réfléchir à ce qu’il y a eu de positif et de négatif dans cette élection », a ajouté la nièce de Marine Le Pen.

« Il y a aujourd’hui une réflexion à mener car nous n’avons pas réussi à imposer l’idée que cette élection était un référendum, un référendum pour ou contre la France, pour ou contre l’immigration massive, pour ou contre la fatalité de l’insécurité, pour ou contre la France libre et souveraine, pour ou contre l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui », a-t-elle poursuivi.

Interrogée quelques minutes plus tard sur France 2, la députée du Vaucluse a insisté sur le fait qu’il y avait « manifestement quelques leçons à tirer ». « Il nous faut rassembler au-delà de Nicolas Dupont-Aignan », a-t-elle jugé.

La benjamine de l’Assemblée nationale s’est toutefois dite optimiste pour les élections législatives. « Aujourd’hui, nous sommes clairement positionnés pour être la première force d’opposition face à Emmanuel Macron. Nous avons derrière nous 10 millions d’électeurs », a-t-elle insisté.

Interrogée sur la volonté de Marine Le Pen d’une « transformation profonde » du FN, et d’un éventuel changement de nom évoqué par le vice-président du parti Florian Philippot, Marion Maréchal-Le Pen a dit n’être « fermée à aucun débat, aucune réflexion ». « J’imagine que ce sera un débat qui sera mené dans le cadre des statuts du parti, au moment du congrès en 2018 », a-t-elle ajouté.

« Un parti n’est pas une fin en soi, c’est un outil. Si l’outil doit être adapté aux circonstances pour être le plus performant possible, je ne suis pas fermée », a-t-elle poursuivi.

Avec AFP

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