Racheline: « un véritable référendum pour ou contre la mondialisation »

Crédit AFP/Archives – By François LO PRESTI

Le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, a estimé mercredi que le second tour de l’élection présidentielle qui opposera la candidate frontiste à Emmanuel Macron « est un véritable référendum pour ou contre la mondialisation ».

« Nous pensons gagner cette élection présidentielle parce qu’il s’agit d’un véritable référendum pour ou contre la mondialisation », a affirmé M. Rachline sur BFMTV et RMC.

« L’Union européenne est un artifice de la mondialisation, mais d’abord et avant tout c’est le mondialisme le problème. C’est cette idéologie qui est partagée d’ailleurs par une bonne part de l’oligarchie, y compris son candidat, le candidat de l’oligarchie, M. Macron », a-t-il affirmé.

L’oligarchie, a-t-il dit, « c’est les puissants, les puissances financières, bancaires, les grands groupes ». « Dans ce monde là, tout est marchand », a-t-il déclaré, dénonçant « les grandes entreprises, les multinationales » qui  » veulent encore faire d’avantage de bénéfices sur notre dos ». « Elles veulent sacrifier les emplois de nos compatriotes pour faire des profits supplémentaires », dit-il.

Pressé de questions à propos de l’appel du pied de Marine Le Pen aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon, David Rachline a répondu : « ce n’est pas le problème de M. Jean-Luc Mélenchon lui-même ». « Il y a des électeurs qui vont devoir se prononcer au second tour. Ces électeurs, ils veulent quoi? », a-t-il interrogé, se posant en défenseur d’un « patriotisme raisonnable ».

« Moi ce que je dis, c’est qu’aujourd’hui il y a deux candidats, et qu’il va falloir se prononcer et qu’il y a un candidat qui est très dangereux, qui a une position très radicale, c’est M. Macron qui veut encore une fois accélérer, mais brutalement, la mondialisation », a-t-il dit. « Brutalement, parce qu’on va encore davantage ouvrir les frontières, on va encore supprimer davantage de fonctionnaires, affaiblir notre système de protection sociale », a-t-il ajouté.

Avec AFP