Sécurité : Marine Le Pen ne lâche pas le morceau

La sécurité a beau être loin des principales préoccupations des Français, Marine Le Pen n’en démord pas et a chargé une nouvelle fois Nicolas Sarkozy sur le « risque fondamentalisme ».

Invitée de France 2 le mercredi 28 mars, Marine Le Pen est une nouvelle fois revenue longuement sur les évènements de Toulouse et Montauban. « Le fondamentalisme avance dans nos quartiers, dans nos banlieues sans que rien ne soit fait pour arrêter sa progression » a déploré la candidate du FN, pointant du doigt Nicolas Sarkozy et le « risque fondamentaliste », « minimisé » selon elle par « le pouvoir en place ». La candidate à l’Élysée n’a pas manqué de rebondir sur les déclarations d’Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire, et a estimé que « Merah était peut-être un indicateur de la police ». L’ancien patron du service des renseignements avaient estimé que les liens qu’entretenaient M. Merah avec la DCRI n’étaient pas « anodins ».

Après avoir pris soin d’envoyer quelques piques à ses collègues de droite, Marine Le Pen n’a pas hésité à égratigner son plus fidèle concurrent, Jean-Luc Mélenchon, qu’elle a qualifié d’ « infâme ». Très remontée, la présidente du FN s’en est pris vivement à Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et soutien de Mélenchon. Celui-ci avait notamment estimé qu’on pouvait « peut-être comprendre la détresse » du père de Mohamed Merah, qui veut porter plainte contre la France, après la mort de son fils lors de l’intervention du Raid. Réponse de Marine Le Pen : « L’extrême-gauche est toujours du côté des criminels, des délinquants et jamais du côté des victimes ». Voilà qui est dit.

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